lunes, 9 de marzo de 2009

TRADUCCION DE JAVIERA PEON - VEIGA

Ceci n’est pas un classique


DONATELLA

Quand les émotionnes ne peuvent pas sortir

Quand ce que je sens n’explose pas

J’ai besoin de tuer

D’éliminer quelque chose

De pleurer

Toute seule dans un meuble, sans lumière

De courir

Cela, cachez-le derrière

Chaque petit détaille, petit de moi

Derrière chaque un suis-je

Tu le fais ?

C’est important pour toi ou tu

Est-elle la blessure grande ?

Trop de douleur d’être moi

Je suis une fruite mature que ne tombe jamais

Je suis des ordures

Quelque chose qu’on ne peut pas manger

Je suis un artiste moi-même

Les mots ne me suffisent pas pour dire ce que je sens

C’est un trou

C’est un lac artificiel qui vient de l’enfance de moi-même

Une île collée sur moi-même

Un isthme

Je suis en train de, regarder la mer comme cela me

Comme cela me provoque de l’érosion

Je ne réponds pas

Je ne suis pas responsable

Je ne dis rien

Je suis un silence, parmi tant de bruit

Je suis ce que tu ne peux pas dire à moi, ni à personne

Je demande une autre fois

S’excuser et remercier, cela ce que je fais

Dire « je suis en peu de ça et un peu de ce qui est là-bas »

Parce que je ne le sais pas

Parce que je n’apprends qu’à m’excuser

J’apprends seulement hier à dire « i’m so sorry »

Je suis l’excuse de ce que je suis en vrai

Ce que je suis c’est une autre œuvre que j’écris demain

Une œuvre qui est sans fin



ELLE PENSE PENDENT QU’ELLE DIT

Ceci ne correspond pas à ce que la femme dit au médecin à l’hôpital, c’est seulement un registre

DONATELLA

Je cherche un médecin et je donne mes raisons, elles y sont psychologiques, je suis obsessionnelle

Et répétée

Je cherche un médecin et je lui trouve hier

Ce n’est pas ici, je dois voyager et retourner maigre

Retourner chez mes amis comme une autre

Comme une différente

Comme une n’importe quelle

C’est bien pour moi

C’est bien pour tous

……………………………..

DONATELLA

Connectée je vais à la vague

Une vague qui n’explose pas

Une vague c’est de la fumée et se ¡puff ! avec tout le reste

C’est comme ça que j’arrive au bord de la mer

En dehors il en va par contre

En dehors mon corps va par contre

Ils sont doubles

Ils sont triples

Essayer

Essayer

Je me tourne

Je regarde le muscle en rebondissant

Les jambes d’homme

Plus j’étire mon jambe

Plus la douleur disparaisse

Lentement

Cette douleur va se disparaitre

Disparaissent mes genoux

Disparaisse sur moi

Chaque forme qu’on ajoute

Chaque forme me fais plus parfait

A la fin on se concentre sur la perfection

Chaque articulation

Dans chaque jambe plus haute

Dans chaque pied plus haut

Dans chaque cime tu t’arrêtes d’exister, mon homme

Je suis toute seule

Je suis vraiment toute seule

Je fais confiance à ça, je crois que rien ne peut mieux être que réussir à cela

Pourquoi est-ce que j’ai de la patience ?

Parce que chaque blessure laisse courir un peu de sang

Parce que dans chaque blessure il y a quelque chose qui se détendre

Quelque chose s’ouvre en moi

Je suis un corps ouvert et bien, ok pour être uni et compact

……………………………..

DONATELLA

Je veux regarder avec de la passion à toi

Avec les yeux un peu plus étirés, regarder de coté et voila !

Pas que ça, je veux rendre fou de passion à toi, que tu sois avec la bouche ouverte

Laisser sans souffle, sans tranquillité, nerveux, qu’il ne puisse pas manger

Cela c’est de l’ego

Cela c’est d’une conversation entre lui et moi

Je me sens de plus en plus une pute

Il me dit que je suis une moustique

Je suce et m’en vais

Juste comme ça

Est-ce que ça fait partie de cette conversation aussi ?

Oui voila

Celle-ci est une nuit avec des moustiques, avec des voiles, comme une turque

Je suis un peu confuse, je suis un peu jusqu’au là avec ses mystères, parles-moi comme de l’eau, parles-moi comme la pluie. Je veux sentir l’eau en train de courir sur moi, entière, en passant sur moi comme une vague de la mer, jettes-moi, laisses-moi dans le sol horizontal, je suis lâche en regardant la mer.

Je suis un peu stupide en pensant à ton raz de marée, remplis-moi de sel

Remplis-moi du miel

Tu n’es pas un insecte, tu n’es pas un bouton, tu n’es pas semblable aux objets, t’as de la chair lourde, des muscles petits, denses, un peu de toi ils utilisent au gril

Tu n’es pas un objet du désir

Au demi-point

Un chorizo plein de sang

Nettoies-toi la bouche avant de dire une chose d’autre

Nettoies-toi la bouche avant de me dire ce que je dois faire, une autre fois toi

Viens, viens vague, potes me rêves, mes illusionnes

Voyages à moi vers une autre terre

Oublier les garçons

Oublier le sexe

Oublier ce qui nous sommes

Cela c’est ce qu’il faut faire

Changeons

De nomme, de sexe, de coiffure

Changes ton maillot et viens me donner le nom que tu voudrais

Baptises-moi, je suis toute

Je me trouve en peu amère vue tant de l’eau que j’ai bu



DONATELLA EN TRAIN D’ECOUTER À DONA REGINA

Je crois à l’être social

La solitude que je cherche correspond à la folie

Un peu de moi

Ce n’est pas pour complet

Je ne me complète pas dans la solitude, je sais bien ça

L’orage passe lentement sur moi

Jours d’orage je vis dedans moi ici

Un billet aller return, un tonnerre, une sensation de nouvelles choses qui m’attendent

Je suis comme ça

Légèreté

Par intensité

Je ne peux pas m’endormir

Il ne m’attendra

Quelques minutes de plus et je saute sur toi

………………………………….


LA PREMIÈRE SORTIE

La femme dans un café, dans une table ou seulement en train de se souvenir de ce qui s’est passé. Bandée des pieds à la tête, genre une momie ou comme dans le filme « l’homme invisible » avec des bandes et des lunettes de soleil

DONATELLA

J’ai lui rencontré au « Los Cocos »

Le restaurant dans le coin

Chaque matin j’y vais prendre le meilleur café en ville

Je m’assois avec des lunettes foncées

Je prends une cigarette et je demande au garçon du feu

Il me regarde avec du désir, il me donne du feu

Tous les jours ce sont comme ça

Il me demande quand est ce qu’on prendra un verre

Je lui dis oui, c’est bon

Il me dit qu’en mercredi on est le 14 février

Saint valentin

Je crois qu’il le sait et que son intention c’est de le faire

Ça serait bien d’avoir un peu de sexe


DONATELLA DEPUIS L’AVION

Son corps est foncé, ses yeux sont noirs, ses cheveux sont obscurs et

Ses lèvres sont épaisses….comme ça

Je dois remplir

Deux points entre un pair de lèvres épaisses

Une ligne entre deux points

Une ligne pendue sur deux murs

Une ligne qui marque ce je veux

Entre dire et s’exprimer

Entre moi et mon autre moi

Une ligne est suspendue et ne me laisse pas respirer

Arrêtes d’être ma promesse !

Prends-moi au final de ta ligne

Paies un billet

Viens dans ce pays froid

Quel est le point ?

Oui, je suis une étrangère

Oui je regarde de lointain enfermé dans un cadre

Je pense ce que t’en penses

Je dis ce que tu veux dire

Tu es le corps qui j’attends

Tu es la morte

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