TRADUCCION DE JAVIERA PEON - VEIGA
Ceci n’est pas un classique
DONATELLA
Quand les émotionnes ne peuvent pas sortir
Quand ce que je sens n’explose pas
J’ai besoin de tuer
D’éliminer quelque chose
De pleurer
Toute seule dans un meuble, sans lumière
De courir
Cela, cachez-le derrière
Chaque petit détaille, petit de moi
Derrière chaque un suis-je
Tu le fais ?
C’est important pour toi ou tu
Est-elle la blessure grande ?
Trop de douleur d’être moi
Je suis une fruite mature que ne tombe jamais
Je suis des ordures
Quelque chose qu’on ne peut pas manger
Je suis un artiste moi-même
Les mots ne me suffisent pas pour dire ce que je sens
C’est un trou
C’est un lac artificiel qui vient de l’enfance de moi-même
Une île collée sur moi-même
Un isthme
Je suis en train de, regarder la mer comme cela me
Comme cela me provoque de l’érosion
Je ne réponds pas
Je ne suis pas responsable
Je ne dis rien
Je suis un silence, parmi tant de bruit
Je suis ce que tu ne peux pas dire à moi, ni à personne
Je demande une autre fois
S’excuser et remercier, cela ce que je fais
Dire « je suis en peu de ça et un peu de ce qui est là-bas »
Parce que je ne le sais pas
Parce que je n’apprends qu’à m’excuser
J’apprends seulement hier à dire « i’m so sorry »
Je suis l’excuse de ce que je suis en vrai
Ce que je suis c’est une autre œuvre que j’écris demain
Une œuvre qui est sans fin
ELLE PENSE PENDENT QU’ELLE DIT
Ceci ne correspond pas à ce que la femme dit au médecin à l’hôpital, c’est seulement un registre
DONATELLA
Je cherche un médecin et je donne mes raisons, elles y sont psychologiques, je suis obsessionnelle
Et répétée
Je cherche un médecin et je lui trouve hier
Ce n’est pas ici, je dois voyager et retourner maigre
Retourner chez mes amis comme une autre
Comme une différente
Comme une n’importe quelle
C’est bien pour moi
C’est bien pour tous
……………………………..
DONATELLA
Connectée je vais à la vague
Une vague qui n’explose pas
Une vague c’est de la fumée et se ¡puff ! avec tout le reste
C’est comme ça que j’arrive au bord de la mer
En dehors il en va par contre
En dehors mon corps va par contre
Ils sont doubles
Ils sont triples
Essayer
Essayer
Je me tourne
Je regarde le muscle en rebondissant
Les jambes d’homme
Plus j’étire mon jambe
Plus la douleur disparaisse
Lentement
Cette douleur va se disparaitre
Disparaissent mes genoux
Disparaisse sur moi
Chaque forme qu’on ajoute
Chaque forme me fais plus parfait
A la fin on se concentre sur la perfection
Chaque articulation
Dans chaque jambe plus haute
Dans chaque pied plus haut
Dans chaque cime tu t’arrêtes d’exister, mon homme
Je suis toute seule
Je suis vraiment toute seule
Je fais confiance à ça, je crois que rien ne peut mieux être que réussir à cela
Pourquoi est-ce que j’ai de la patience ?
Parce que chaque blessure laisse courir un peu de sang
Parce que dans chaque blessure il y a quelque chose qui se détendre
Quelque chose s’ouvre en moi
Je suis un corps ouvert et bien, ok pour être uni et compact
……………………………..
DONATELLA
Je veux regarder avec de la passion à toi
Avec les yeux un peu plus étirés, regarder de coté et voila !
Pas que ça, je veux rendre fou de passion à toi, que tu sois avec la bouche ouverte
Laisser sans souffle, sans tranquillité, nerveux, qu’il ne puisse pas manger
Cela c’est de l’ego
Cela c’est d’une conversation entre lui et moi
Je me sens de plus en plus une pute
Il me dit que je suis une moustique
Je suce et m’en vais
Juste comme ça
Est-ce que ça fait partie de cette conversation aussi ?
Oui voila
Celle-ci est une nuit avec des moustiques, avec des voiles, comme une turque
Je suis un peu confuse, je suis un peu jusqu’au là avec ses mystères, parles-moi comme de l’eau, parles-moi comme la pluie. Je veux sentir l’eau en train de courir sur moi, entière, en passant sur moi comme une vague de la mer, jettes-moi, laisses-moi dans le sol horizontal, je suis lâche en regardant la mer.
Je suis un peu stupide en pensant à ton raz de marée, remplis-moi de sel
Remplis-moi du miel
Tu n’es pas un insecte, tu n’es pas un bouton, tu n’es pas semblable aux objets, t’as de la chair lourde, des muscles petits, denses, un peu de toi ils utilisent au gril
Tu n’es pas un objet du désir
Au demi-point
Un chorizo plein de sang
Nettoies-toi la bouche avant de dire une chose d’autre
Nettoies-toi la bouche avant de me dire ce que je dois faire, une autre fois toi
Viens, viens vague, potes me rêves, mes illusionnes
Voyages à moi vers une autre terre
Oublier les garçons
Oublier le sexe
Oublier ce qui nous sommes
Cela c’est ce qu’il faut faire
Changeons
De nomme, de sexe, de coiffure
Changes ton maillot et viens me donner le nom que tu voudrais
Baptises-moi, je suis toute
Je me trouve en peu amère vue tant de l’eau que j’ai bu
DONATELLA EN TRAIN D’ECOUTER À DONA REGINA
Je crois à l’être social
La solitude que je cherche correspond à la folie
Un peu de moi
Ce n’est pas pour complet
Je ne me complète pas dans la solitude, je sais bien ça
L’orage passe lentement sur moi
Jours d’orage je vis dedans moi ici
Un billet aller return, un tonnerre, une sensation de nouvelles choses qui m’attendent
Je suis comme ça
Légèreté
Par intensité
Je ne peux pas m’endormir
Il ne m’attendra
Quelques minutes de plus et je saute sur toi
………………………………….
LA PREMIÈRE SORTIE
La femme dans un café, dans une table ou seulement en train de se souvenir de ce qui s’est passé. Bandée des pieds à la tête, genre une momie ou comme dans le filme « l’homme invisible » avec des bandes et des lunettes de soleil
DONATELLA
J’ai lui rencontré au « Los Cocos »
Le restaurant dans le coin
Chaque matin j’y vais prendre le meilleur café en ville
Je m’assois avec des lunettes foncées
Je prends une cigarette et je demande au garçon du feu
Il me regarde avec du désir, il me donne du feu
Tous les jours ce sont comme ça
Il me demande quand est ce qu’on prendra un verre
Je lui dis oui, c’est bon
Il me dit qu’en mercredi on est le 14 février
Saint valentin
Je crois qu’il le sait et que son intention c’est de le faire
Ça serait bien d’avoir un peu de sexe
DONATELLA DEPUIS L’AVION
Son corps est foncé, ses yeux sont noirs, ses cheveux sont obscurs et
Ses lèvres sont épaisses….comme ça
Je dois remplir
Deux points entre un pair de lèvres épaisses
Une ligne entre deux points
Une ligne pendue sur deux murs
Une ligne qui marque ce je veux
Entre dire et s’exprimer
Entre moi et mon autre moi
Une ligne est suspendue et ne me laisse pas respirer
Arrêtes d’être ma promesse !
Prends-moi au final de ta ligne
Paies un billet
Viens dans ce pays froid
Quel est le point ?
Oui, je suis une étrangère
Oui je regarde de lointain enfermé dans un cadre
Je pense ce que t’en penses
Je dis ce que tu veux dire
Tu es le corps qui j’attends
Tu es la morte
lunes, 9 de marzo de 2009
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